En se basant sur l’été 2019 et les diverses notes préfectorales interdisant l’irrigation, le ravitaillement en eau sera plus dur et rendra l’irrigation des terres difficile. Les outils de gestion de l’irrigation sont une double riposte à cette crise. Dans un sens, ils améliorent la distribution de la ressource. Dans l’autre, ils occasionnent la justification des informations à l’appui, l’obligation de desservir quand les enrouleurs et pivots sont actionnés.
Quand amorcer et suspendre l’irrigation ?
Les sondes tensiométriques se basent sur un capteur qui calcule la force de captage des racines appliquées pour drainer l’eau. Le rapport entre les mesures obtenues et le besoin d’eau, est fait grâce aux systèmes Irrinov d’Arvalis. L’institut technique dépeint ce procédé selon les zones et les types de cultures. Avec chacun un mode d’emploi accessible en ligne. Pour optimiser les mesures, l’idéal est de déployer des sondes sur plusieurs horizons. Il existe à ce jour des sondes connectées permettant un pilotage ponctuel.
Dans ce secteur, les sondes captives indiquent le degré d’humidité des sols, un condensateur transmet des signaux électriques entre deux plaques de cuivre. La vitesse de l’impulsion est relative à la quantité de l’eau dans le sol. Les multiples capteurs qu’elles comportent permettent de calculer la disponibilité de l’eau. Avantageux mais implique un gros investissement. Au besoin, vous aurez droit à des conseils en irrigation avec Agroressources.
Le bilan hydrique
Le système du bilan hydrique n’exige pas de capteur. Il mesure le besoin d’eau en se basant sur les informations météorologiques, les composants du sol et le stade de la culture. Tout récemment, un institut du végétal a mis en place le modèle Irré-LIS sur cette logique. Grâce à ce système, il est possible de déterminer les besoins précis d’eau pour la plante et de faire un parallèle pour la réserve du sol et déterminer les surfaces exactes à irriguer ainsi que le chauffage extérieur. C’est un système qui s’appuie sur les données de météo.