Suite à la CCNUCC de 1992, les pays du monde se sont convenu d’un objectif commun à long terme : stabiliser la quantité de gaz à effet de serre contenue dans l’atmosphère. Rester à un certain seuil est, de ce pas, primordial. Cela permettra d’éviter toute interférence anthropique risquée avec le système climatique.
Les 3 axes mis en avant dans l’Accord de Paris
Dans cette optique environnementale, des efforts ont été mis en œuvre. On citera par exemple l’Accord de Paris qui a été adopté en 2015. Ce traité traduit l’audace ainsi que la volonté des Nations-Unies à effectuer des changements sur le système économique actuel. Il faudrait, en effet, repenser la manière dont on produit et dont on consomme pour en restreindre l’impact sur le climat. À ce titre, l’État français a lancé France Rénov’ 2022 pour inciter les particuliers à réaliser des travaux de rénovation énergétique.
Cette stratégie de la communauté internationale a permis de distinguer trois étapes majeures vers la conformité. Tout d’abord, il convient de restreindre l’élévation de la température mondiale à – 2° C de la moyenne préindustrielle. Ici, le niveau préindustriel fait allusion à la température moyenne enregistrée entre les années 1850 et 1900. Une fois ce chiffre atteint, on cherchera à limiter l’augmentation à 1,5° C.
Étant donné que les conséquences du changement climatique sont inévitables, la deuxième étape sera centrée sur l’accroissement de notre capacité à y faire face. L’Accord de Paris se veut ainsi soutenir un développement qui résiste aux aléas climatiques, tout en prônant une faible émission de gaz à effet de serre. Le but étant d’empêcher ce dernier de nuire à nos productions alimentaires.
Le troisième point, lui consiste à créer un lien entre les flux financiers et cette optique de faible émission de gaz à effet de serre, de sorte à créer une compatibilité entre les deux. Ce n’est que de cette façon qu’on pourra assurer la résilience du développement économique au réchauffement du climat.
Les actions concrètes à mettre en œuvre
Ces trois points représentent un guide pour les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux. Une étude scientifique démontre, par ailleurs, que l’atteinte de cet objectif de température à long terme est possible. Il aura fallu que les émissions atteignent un pic en 2020, pour ensuite être réduites à zéro avant la fin du siècle. Pour atteindre la limite de 1,5° C, accélérer le processus est donc capital. Ces émissions zéro devront être atteinte d’ici à 2050.
De ce fait, l’amélioration de la qualité de vie ne doit aucunement déteindre sur le climat. Cela amène à revoir notre système économique en général, mais aussi à modifier nos habitudes de vie. Cette transformation concerne la manière dont nous consommons, produisons et gérons les ressources disponibles, en particulier, l’énergie. Une neutralité devra alors être atteinte pour que l’équilibre puisse exister entre le dégagement et l’absorption de gaz à effet de serre naturel.
Néanmoins, cela ne s’opère pas du jour au lendemain. De plus, un pays seul ne peut être à l’origine de telles transformations. La communauté internationale devra, en ce sens, encourager la mise en place de politiques ainsi que le déploiement massif de technologies comme les robots-de-piscine peu énergivores. Quant aux investisseurs, ils devront s’orienter vers des activités durables, à fort potentiel de gain écologique.