Les Français et le jardinage, c’est une véritable histoire d’amour. En dépit de l’urbanisation effrénée et de l’exode rural qui ont marqué l’Hexagone depuis le milieu du siècle dernier, les Français restent attachés au plein air, à la verdure et au potager. Selon les derniers chiffres de l’Insee, nous sommes plus de 17 millions d’amateurs à manier la pelle, le râteau ou encore la bineuse. Aujourd’hui, lemondedujardin.com braque les projecteurs sur un outil peu médiatisé mais qui viendra doper la fertilité de votre sol : le scarificateur !
Le scarificateur, en « thérapie » ou en prévention
L’apparition des mauvaises herbes, le développement progressif d’une mousse dense, la prolifération des bactéries, la multiplication des foyers d’insectes nuisibles et l’infertilité du sol. Ce sont là quelques-unes des nombreuses retombées d’un sol qui ne respire pas. En effet, l’herbe morte, le chaume, le feutrage et les résidus de la matière organique s’accumulent et se combinent pour empêcher le sol de respirer mais aussi et surtout d’absorber et d’assimiler les nutriments dont il a besoin. Résultat : rien ne pousse, à part les mauvaises herbes. Et il n’y a rien de plus déprimant qu’un jardin ou un espace vert austère, terne et malade.
Et c’est ici que le scarificateur entre en jeu. Son rôle ? Déloger cette couche plus ou moins épaisse de chaume pour ameublir, décompacter et aérer le sol en réalisant des incisions d’une profondeur maîtrisée. L’équilibre ici est le maître-mot : il ne faut pas aller au-delà d’une certaine profondeur pour ne pas abîmer les racines, mais il faut aller suffisamment loin pour déloger toute l’épaisseur de chaume et autres débris problématiques. Le scarificateur peut donc à la fois servir sur un sol déjà bien souffrant, en « thérapie » donc, ou alors pour prévenir l’accumulation du feutrage. La majorité des scarificateurs modernes proposent une fonction de démoussage pour éliminer la mousse par le grattage superficiel du sol.
Quel scarificateur pour quel besoin ?
Si votre besoin se cantonne à travailler un petit jardin, dans votre maison ou votre petit commerce, vous pouvez vous contenter d’un scarificateur manuel, à moins d’avoir des problèmes de dos. Si vous avez la chance d’avoir un espace vert de bonne taille, vous pourrez opter pour un scarificateur électrique (à batterie ou câblé) si vous avez un voisinage immédiat et une couche de chaume peu épaisse, ou un scarificateur thermique puissant si la couche de chaume est épaisse, ou encore si le terrain à travailler est particulièrement accidenté et rempli de cailloux. Pour plus de détails, connectez-vous sur https://www.wizza.fr/scarificateur/.
Les professionnels de l’entretien des grands espaces verts ou des jardins ornementaux opteront bien entendu pour un scarificateur thermique d’au moins 1 800 watts de la marque Bosch ou Einhell, par exemple. L’utilisation du scarificateur, qu’il soit électrique ou thermique, est assez intuitive. La courbe d’apprentissage est courte, et vous maîtriserez votre appareil après deux ou trois utilisations. Sachez enfant que l’on scarifie son sol deux fois dans l’année : au début du printemps, puis au début de l’automne.